Pas d’étude ?

Pourquoi ?
Papa a toujours était curieux de tous, alors je complète cette question qui restera à jamais sans réponse, pourquoi ne pas avoir suivi d’études?
Et pourtant, ses deux frères ont pu, eux en suivre, l’un Gaëtan en mécanique, il a tjs travaillé chez Dassault, le deuxième Lionel en mécanique agricole, il termine sa carrière propriétaire d’un garage. Je vais imaginer qu’il fallait bien que quelqu’un paye ces études, et c’est vraisemblablement pourquoi, Papa, lui le plus jeune, est resté à la ferme pour aider ses parents, de 1945 (il avait 14 ans) à 1958, et en plus sans salaire déclaré*.

Sympa le Papa …

Vous comprendrez, alors, l’origine de mes recherches sur le salaire différé. Non seulement mon père n’a pas pu avoir l’existence à laquelle il aurait pu prétendre. Mais en plus de ça, il décède beaucoup plus jeune que ses frères. Après avoir trimé comme un malade, entre autre dans la maison de ses parents (Ses frères ayant autre chose à faire, quoique…).

Maison qui normalement devait largement lui revenir.
Je m’explique, la donation partage réalisé dans les années 70, divisait les bien de ses parents en trois parts, normalement équivalente d’environ 20 M Francs (4 275 €) chacune. Pour Papa et son frère Gaëtan, des terres, pour Lionel la maison (plus quelques petits terrains). Si Papa avait pu ou voulu, réclamer son salaire, (13 années au service de sa famille), il pouvait prétendre (le SMIC actuel étant d’env 1200 €/m), soit environ 187 200 €. L’héritage n’étant que de 17 414 € (en tenant compte de l’évolution du coût de la vie de 1971 à 2004), il pouvais donc réclamer la totalité des biens hérités de ses parents, mais pour cela, je pense qu’il attendais leurs décès, par honnêteté. Son Père Gaston est décédé en 1979, mais pas sa Mère Odette, qui elle nous a quitté en 2005.

Effectivement, au regard de l’article L321-13 de juillet 1993, j’exagére un peu, puisque que le salaire différé ne peut-être réclamé qu’à partir de ses 18 ans. Autre point il aurais fallut que mon père réclame se salaire dans les 5 années suivant le décès de son père, soit avant 1984. Ce qu’il n’a pas fait.

Je croyai que nous aurions pu, nous aussi réclamer ce bien. Mais je crois que je suis le seul dans la famille à y avoir pensé, et quand j’en ai parlé ou quand j’ai évoqué cette idée là, la foudre c’est abattu sur moi, HONTE à moi, oser parler de bien alors que notre Père était décédé. Je n’ai pas insisté non plus, lors du décès de notre Grand-Mère. J’ai laissé notre oncle dépouiller les biens de sa famille. J’ai honte pour lui.

En plus, que constate-t-on aux jours d’aujourd’hui ? Prenons l’exemple de l’un des terrains d’une valeur de 16 500 F, il peut se négocier à l’heure actuel à 18 000 €, soit un rapport de 5,25 (ce terrain entrant dans la catégorie des terres cultivables, pour les bois le rapport n’est que de 1),  concernant le terrain + la maison de boisse estimé lors de la donation partage à 16 000 f, vendu vraisemblablement  au alentour de 200 000 €, on obtient  un rapport de 585, donc presque 117 fois plus pour mon oncle que pour ses frères. Chercher l’erreur ? Il est évident que Lionel était conscient de cela, alors, comment ne pas avoir honte de ce gentil Tonton… Tonton que j’estimai pourtant beaucoup…

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